1932 - Guy Mazeline : Les Loups

Le livre met en scène les déboires amoureux et financiers de Maximilien Jobourg et de sa riche famille d’industriels à la fin du XIXème siècle en Normandie. La taille du livre est imposante (plus de 600 pages), et le style est d’un classicisme pur, voire même très conventionnel. Pourtant, au moment de sa parution, il est globalement acclamé par la critique. L’Action Française, par l’intermédiaire de Robert Brasillach, reconnait « une œuvre nouvelle, massive et forte [qui] impose l’attention et l’amitié » ajoutant « les réserves que nous pouvons faire au livre de M. Guy Mazeline ne se font que par rapport à Balzac et au meilleur de Tolstoï », l’Intransigeant le compare non seulement à Balzac, mais aussi à Proust et Stendhal , alors que Jean Vignaud l’acclame dans le Petit Parisien pour « l’œuvre de ce jeune en qui s’annonce un maitre ». Lagrande majorité des critiques saluent donc la sortie du roman de Mazeline, à l’exception de l’Humanité, à travers Paul Nizan, qui estime le 9 décembre 1932, que « Mazeline gaspille son talent pour des larves » puis de terminer « On a prononcé le nom de Balzac, car la critique bourgeoise aime admirer. Cette admiration facile fait rire, rétablissons l’échelle des valeurs».

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